Auteur & Co-Auteurs

« La politique et la littérature sont les deux métiers que l’on peut exercer sans avoir rien appris.
Et la plupart des écrivains et acteurs similaires sont avant tout des gens qui écrivent mal
–  sur des choses qu’ils ne comprennent pas ».

PAUL-JEAN TOULET (Pau 1867 – 1920) est un poète, romancier et feuilletoniste français.

Curnonsky : (…) Avec Paul-Jean Toulet, le premier et le plus fidèle ami de ma période parisienne, mes événements les plus heureux et les plus tristes me lient au même degré. Nous écrivions nos romans « à quatre mains », sous le pseudonyme de « PERDICCAS » : – Le Bréviaire des Courtisanes et le Métier d’Amant. Ce pseudonyme est dû à une erreur de transmission télégraphique : nous avions choisi Perdican, en hommage à Musset. Notre éditeur, Simon Limpis, avait attendu notre décision jusqu’á la dernière heure. De Biarritz, où je m’oubliais alors dans les bras d’une bien jolie basquaise – et je ne parle pas de sa poitrine par pur respect humain – j’envoyai à la poste le petit groom de l’hôtel, porteur d’une feuille où je n’avais mis que l’adresse de Simonis Limpis et ces trois mots : « Perdican Amitié Cur ». La télégraphiste transmit : Perdiccas. – Pour la préparation de ces romans érotiques, nous avons passé une période turbulente de liaisons et d’aventures amoureuses. Mais ces plaisirs nocturnes firent bientôt fondre nos économies. Nous avons donc commencé le nouveau siècle en limitant les excès les plus coûteux et en élaborant ensemble un nouveau plan de vie. – Nous avons partagé une maîtresse, emménagé dans un appartement commun et recommencé à écrire pour Maître Willy !

« Si nous avions continué à écrire sous notre nom commun Perdiccase, nous n’aurions vendu que quelques-uns de nos livres, sous Willy il y en avait tout de même trois mille ».

Willy

« Je vins donc à Paris en l’an de grâce 1891 avec l’intention de préparer ma licence.  Mais mon premier élan fut coupé par le service militaire que je fis à Angers, au 135e régiment d’infanterie. Après quoi, je revins à Paris où je sorbonnéfiai pendant deux ans, jusqu’au jour où un autre hasard me fit entrer dans le journalisme humoristique, puis dans les ateliers Willy »(CUR)

ON DIT : En complément de ses chroniques, il devient en 1895 un des « nègres » de Willy, le premier mari de Colette, et écrit des romans, comme Demi-Veuve, paru en 1899. La Belle Époque, dans ce temps on a eu dans les Maisons de la littérature, les nègres littéraires…  Et l’homme de lettre Curnonsky gagné très bien dans sa roule de Nègre, dans cette période, il a eu des grandes comptes et quelques maitresses, jeune et riche, il aimé d’être payé pour son travail à la main et toujours tout suite… Et voilà, Curnonsky, dans la fabrique littéraire, chez « Willy », il a eu pour quelques années la même carrière. …Avec Colette et Jean-Paul Toulet, il écrivit beaucoup des romans et des essaies… presque tous les publications sont signer par le maître « Willy ».

WILLY – HENRY GAUTHIER-VILLARS (Villiers-sur-Orge 1859 – Paris, 1931), plus connu sous son nom de plume Willy, était un journaliste, critique musical et romancier français. Outre son pseudonyme le plus connu, Willy, il a également écrit sous le nom de Henry Maugis (Curnonsky), Robert Parville ou Henry Willy. l’Ex-ouvreuse du Cirque d’été, L’Ouvreuse, L. du Cirque d’été, Jim Smiley, Henry Will y et Boris Zichine… Curnonsky était, avec son épouse Colette, l’un de ses ghostwriters les plus appréciés. Ils ont signé un livre commun (Chaussettes pour Dames) avec WC. (Willy & Curnonsky)

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Deux billets d'entrée pour la pièce « UN PETIT VIEUX BIEN PROPRE » - écrits par Curnonsky avec Colette.
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Billet

Colette : « Willy n’a jamais écrit une seule ligne !  C’était donc une bonne chose que nous n’ayons pas eu d’enfants. Willy aurait certainement affirmé qu’il les avait faites tout seul ».

WILLY (…) De trop bienveillants lecteurs ont pris la peine de m’écrire pour me demander des nouvelles de l’ingénieur Curnonsky, dont le projet d’assèchement de la Seine leur avait, non sans raison, paru l’indice d’une intelligence peu ordinaire. Je pus satisfaire leur curiosité  : Curnonsky pose sa candidature au trône de France, tout simplement.  Il a le physique de l’emploi, la cambrure héroïque sans laquelle – à torse ou à raison – il n’est pas de royauté durable. De plus, il nous expose un plan de réformes d’une clarté saisissante, parmi lesquelles je citerai seulement : Suppression de la peine de mort, de l’orthographe, du suffrage universel et de la bureaucratie. – Introduction de la fumisterie raisonnée dans nos relations diplomatiques avec l’Angleterre. La mine au paysan, la terre à l’ouvrier, l’usine au mineur. J’ajoute que, malgré son nom fleurant le poêle mobile et le pianiste polonais, Curnonsky est Français, bon Français, comme le prouve la gaieté avec laquelle il défend  ses revendications. « Humour sacré de la Patrie ! » Il a des chances ! A la place de ses Co-prétendants, dame je me méfierais !   

CURNONSKY – LE MONTMARTROIS

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BA-TA-CLAN

De 1893 à 1895, Curnonsky écrivit régulièrement dans les revues « LE CHAT NOIR et BA-TA-CLAN ».  POISSONS D’AVRIL, – les chroniques  sous le paraphe de Willy, paraissent chaque semaine dans l’Echo de Paris sont de la plume curnonskienne. Au printemps 1896, cinquante-sept de ces papiers feront la matière d’un livre intitulé Poissons d’avril et signé Willy.  Précisions encore (en attendant beaucoup d’autres données nouvelles) que le (trop) bon « Cur » appelle son patron : « Le doux maître »…
De 1904 à 1914, il rédige au Journal, avec les lundis de Michelin et la charmante rubrique de « La Vie Drôle », pétillante de malice et de fine ironie. Il collabore pendant de longues années à la « Vie Parisienne »… Il fonde un journal « Le Music-Hall illustré ». Il collabore au « Matin » et il est un des fondateurs de « Comœdia » …

ON DIT : Curnonsky, alias Bibendum concentre toutes les caractéristiques des personnages de l’auteur français du XVIème siècle : libre, imposant, bon vivant, aimant la chair etc. Bibendum peut donc être considéré comme un personnage rabelaisien à part entière. 

Curnonsky mit Marcel Rouff
Curnonsky et Marcel Rouff en route…

Marcel Rouff (1877-1936) Écrivain, dramaturge, journaliste et historien suisse.
L’auteur d’une imposante œuvre littéraire dont une partie est consacrée à la gastronomie. À partir de 1921, Curnonsky et Marcel Rouff ont écrit « La France gastronomique »,  une collection de 28 recueils sur la cuisine régionale et sur les meilleurs restaurants de France. Dans ce même temps Marcel Rouff a écrit aussi deux romans, ou on reconnait quelques épisodes de son ami Curn…  « LA VIE ET LA PASSION DE DODIN-BOUFFANT », et « GUINOISEAU OU LE MOYEN DE NE PAS PARVENIR » Guinoiseau (alias Curnonsky).  Marcel Rouff y fallait aussi sa parfaite connaissance du sujet, son immense érudition gastronomique, ses dons d’observation, de tendresse, d’ironie, d’humanité. Curnonsky écrit (février 1936) de brèves et émouvantes lignes à la suite du décès de Rouff :

« Il n’a pas seulement écrit Dodin-Bouffant, il a vécu ce type de gourmet qu’il a su créer. Pour Marcel Rouff, la gastronomie était vraiment une raison de vivre et l’un des aspects de sa riche et puissante nature ». 

J. WLADIMIR BIENSTOCK (Ukraine 1868 – Paris 1933) Avocat, écrivain. Il été au début du XXe siècle l’un des grands traducteurs du russe vers le français, notamment des œuvres de Tolstoï et de Dostoïevski.

CO-PRODUCTIONS :
T.S.V.P. Curnonsky & J. W. Bienstock, 1924
LE  WAGON DES FUMEURS Curnonsky & J.W. Bienstock, Paris, 1925
LE BONHEUR DU JOUR, Curnonsky & J. W. Bienstock, 1926
LE JUIF QUI RIT, Curnonsky & J. W. Bienstock, Arthur Szyk, 1927
LE LIVRE DE CHEVET, Curnonsky & J. W. Bienstock , 1927
LE MAGASIN DE FRIVOLITÉS, Curnonsky & J. W. Bienstock, 1928
LE CAFE DU COMMERCE, Curnonsky & J. W. Bienstock; 1928
LE TOUR DU CADRAN, Curnonsky & J.W. Bienstock, Albin Michel, Paris, 1930
LE MUSEE DES ERREURS, Curnonsky & Bienstock, 1930
PAR LE TROU DE LA SERRURE, Curnonsky & J. W. Bienstock, Paris, 1932
BOLDUC LE CONQUÉRANT, Curnonsky & Felix Celval, 1926

CURNONSKY – L‘ AUTEUR, GASTRONOMIQUE

CUISINE ET VINS de France – LAROUSSE, RECETTES DES PROVINCES DE FRANCE
ANTHOLOGIE DE LA GASTRONOMIE FRANÇAISEavec  GASTON DERYS  

CURNONSKY – GHOSTWRITER : 

LA VILLE AU BOIS DORMANT  pour le LE DUC DE MONTPENSIER
UNE RICHE NATURE   pour DRANEM
C’EST MA TOURNÉE !!!  pour CHARLES BARET